Introduction
Lorsque j’étais adolescente, je manquais de confiance en moi et ressentais le besoin de me conformer aux attentes. À cette époque, mes amies avaient commencé à sortir avec des garçons, et je nourrissais le désir d’être aimée par un garçon pour valider ma valeur. À 18 ans, je suis tombée amoureuse du premier garçon qui s’est intéressé à moi. Quel soulagement ! ‘Enfin, je plais à quelqu’un!’ Notre relation a duré trois ans.
La naïveté de la jeunesse
Je croyais qu’il fallait être véritablement amoureux pour avoir des relations sexuelles. Trois semaines plus tard, lorsque ce garçon m’a déclaré sa flamme, j’ai rapidement réagi en affirmant ressentir la même chose, et nous avons franchi le pas. J’ai alors décidé de consulter le planning familial pour obtenir la pilule, que j’ai prise pendant cinq ans.
Un bilan amer
Ces trois années passées ensemble ont été parsemées d’illusions. La contraception offrait une illusion de liberté : nous avions des rapports sexuels réguliers, peu importe les circonstances. Pourtant, je ne ressentais pas toujours l’envie, surtout après les disputes fréquentes. J’avais intégré l’idée que notre sexualité était notre unique lien. En l’absence de cette connexion, j’aurais vite réalisé que nous n’avions rien en commun.
Un réveil douloureux
Après trois ans, j’ai pris la décision de mettre fin à cette relation en comprenant que nous n’étions pas compatibles. Sa réponse était que notre vie sexuelle était épanouissante, ce qui me perturbait, car je n’avais pas été satisfaite. Nous n’avions jamais discuté de nos besoins, et j’avais pris l’habitude de dissimuler mes frustrations.
À la recherche de l’amour
Une fois seule, j’ai enchaîné les relations sans trouver de satisfaction. J’étais convaincue que coucher avec un garçon me permettrait de le garder, mais cela n’a conduit qu’à des désillusions. Après deux années de souffrance, j’ai décidé de fuir cette vie en partant en mission humanitaire aux Philippines.
Une transformation personnelle
Durant ces six mois, je travaillais avec une association venant en aide à des jeunes filles victimes de violence sexuelle. Bien que je devais incarner un modèle positif, je me rendais compte que, tout comme ces jeunes filles, je me sentais blessée dans ma propre sexualité, mais par mes propres choix. Cela m’a poussée à me questionner sur mes comportements et à envisager un changement.
Une nouvelle résolution
De retour des Philippines, j’ai pris la décision de stopper la pilule pour me préserver pour mon futur mari. J’avais pris conscience que cela m’aiderait à ne pas céder à la tentation dans des relations sans avenir. Mes cycles féminins sont alors revenues rapidement, et j’ai été impressionnée par la beauté de mon corps féminin, fait pour donner la vie. J’ai réalisé que pour m’épanouir, je devais respecter mon corps et ses rythmes naturels.
Une rencontre significative
Un an après, j’ai rencontré celui qui est aujourd’hui mon mari. Nous avons décidé d’adopter des méthodes naturelles, et il a proposé d’attendre jusqu’au mariage. Je suis partie de l’idée qu’il était impossible pour un homme de se maîtriser, mais il a prouvé le contraire. Cette abstinence m’a aidée à retrouver confiance en moi et à forger une véritable connexion avec lui. Nous avons profité de ce temps pour nous informer sur les méthodes naturelles sans pression.
Une vie épanouissante
Nous célébrons notre dixième anniversaire de mariage, avec quatre enfants, et nous n’avons jamais remis en question notre choix de méthodes naturelles. Nous avons appris à respecter nos corps et à renforcer notre communication. Même si c’est parfois difficile, cela nous enrichit et nous restons engagés. Nous formons maintenant des couples et des femmes qui désirent explorer ces méthodes naturelles.
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