En 2017, je plaque ma plaquette – Cycle Naturel

Demain, 26 septembre, c’est la journée mondiale de la contraception. Je saisis l’occasion pour vous publier à nouveau cette invitation à vous libérer de la pilule, car l’alternative existe. Vivre sa fertilité et son cycle menstruel sans contraceptif : c’est possible !! Et à toutes celles qui ont osé, je souhaite une bonne journée de la non-contraception 2017.

Comme vous, je ne compte plus le nombre d’articles qui dénoncent les effets secondaires de la pilule contraceptive & consorts dans mon feed Facebook en ce moment : dépression, perte de libido, angoisses, troubles vasculaires, promesse non tenue de « régler tous tes problèmes hormonaux, si si, crois-moi », hypo-fertilité le jour où tu veux un enfant, prise de poids, maux de tête… sans parler de la dépendance à l’industrie pharmaceutique et au personnel médical (de femmes a priori en parfaite santé) qu’engendre cette petite pilule à avaler chaque jour. What else? Au fait quand je dis pilule, il convient d’inclure sous ce terme tous les moyens de contraception hormonale (implant, anneau vaginal, stérilet hormonal, injections trimestrielles, patch… tout ça, n’en déplaise à ceux qui pensent que les femmes ont le choix, c’est du pareil au même = exit l’ovulation), et même le prototype de contraception masculine dont on a parlé récemment, qui semble être aussi déprimante que son homologue féminine !

Comme nous sommes mi-décembre (2016, sic) je n’ai aucun doute sur le fait que vous êtes en train de réfléchir à vos bonnes résolutions pour l’année prochaine. Voilà donc quelques pistes à étudier sérieusement pour éviter que 2017 soit une année de plus (de trop) sous plaquette.

A lire  une aventure de couple – Cycle Naturel

Préservez votre santé : à court terme… et à long terme !

Votre santé, mais aussi votre bien-être, votre équilibre, vos désirs. Nul besoin de m’étendre : prenez la notice de votre boîte de pilule, déroulez-la… encore… encore… oui, oui, la liste des effets secondaires est dingue. Il y en a peut-être certains dont vous souffrez déjà au quotidien. S’il vous en faut plus, tapez les bons mots clés dans Google, allez visiter le site de l’AVEP ou lisez le livre La pilule est amère de Marion Larat. Qu’on se le dise : la pilule n’est pas une fraise Tagada. Mise à jour 25 septembre 2017 : bien plus récent, semble également incontournable le livre J’arrête la pilule de Sabrina Debusquat… que je n’ai pas encore lu.

Écoutez votre cycle naturel, c’est un indicateur précieux

On croit à tort que la pilule permet de réguler le cycle menstruel et de réduire les douleurs liées aux règles. En fait, elle supprime le cycle, les règles (les saignements sous pilule ne sont pas des règles puisque les ovaires sont mis au repos et l’ovulation est « endormie ») et donc les symptômes qu’exprimaient des problèmes de santé sous-jacents. Si une femme n’a pas de règles ou des cycles chaotiques, la pilule ne soigne EN RIEN les raisons pour lesquelles elle rencontre ces problèmes : ces causes ne sont pas traitées, et peuvent même empirer sans que l’on en ait conscience puisqu’on fait taire les moyens dont le corps dispose pour alerter. Faîtes confiance à la nature !

Soyez – vraiment – écolo

Tous les médicaments que nous prenons (et la pilule en est un, quand bien même nous ne sommes pas malades) terminent dans nos rivières. C’est particulièrement impactant pour la pilule qui contient une grosse densité d’hormones chimiques artificielles, que la nature a beaucoup de mal à éliminer. Il y a même des chercheurs qui ont montré que toutes ces hormones avaient un effet de « féminisation » de la faune. Oups. Respectez la nature, respectez votre nature : le choix écologique intégral !

A lire  que dit la science ? – Cycle Naturel

Des alternatives existent, creusez !

Si on tourne le dos à la contraception hormonale, il reste deux options réversibles :

  1. Les méthodes mécaniques (au principe bien plus ancien que la contraception hormonale) parmi lesquelles je mets le stérilet/DIU cuivre (petite pièce de cuivre insérée dans l’utérus, très efficace – 99,4% cf. Trussel 2011 – pour empêcher l’embryon éventuel de s’implanter… même si pour des raisons éthiques, psychologiques ou physiologiques, ce choix ne correspond pas à toutes les femmes, et peut aussi amener son lot de problèmes de santé) ou les méthodes barrière, type préservatif ou diaphragme Caya.
  2. Les Méthodes d’Observation de la Fertilité (pour le coup bien plus modernes, qui ont d’ailleurs précisément pour socle les mêmes découvertes scientifiques sur le cycle que celles qui ont permis de développer la contraception hormonale) : le choix le plus naturel, et sans aucun effet secondaire s’il vous plaît. Ces méthodes naturelles, en plus d’être efficaces (jusqu’à 99,6%, qui dit mieux ?) (donc ne me dîtes pas Ogino, je vous en prie), permettent aussi de mieux comprendre son corps, d’accroître la confiance en soi… et même sa relation de couple. La richesse de l’auto-observation : bien plus qu’une contraception. Il faut le vivre pour le croire !

Un bébé, si je veux, quand je veux

Quand je veux = si possible pas 18 mois plus tard. Oui, anticipez vos désirs (très enfouis ?) de maternité ! Cela peut prendre plusieurs mois pour que les cycles reviennent à la normale après l’arrêt d’un contraceptif hormonal : le corps ne sait plus ovuler, ni produire la glaire cervicale essentielle à l’accueil des spermatozoïdes ! A contrario les Méthodes d’Observation de la Fertilité permettent non seulement de préserver sa fertilité, mais aussi d’acquérir une connaissance très précise de ses cycles et de ses mécanismes de fertilité, qui permet de switcher en toute autonomie du mode « contraception » au mode « conception » le jour où vous voulez concevoir un bébé. Elle est pas belle la vie ?

A lire  Ai-je une IST ? Symptômes et traitements courants des IST.

Soyez une femme, une vraie !

Une femme est par nature cyclique (certaines ne le savent que trop bien). Je ne vais pas me risquer à faire de la philo en citant Nietzsche, ni de la religion en citant Saint Augustin, mais autorisez-moi un peu de poésie en citant Pindare, leur source à tous les deux : « Deviens ce que tu es, quand tu l’auras appris ». Son invitation à être cohérent avec notre nature, tout en la surpassant grâce à notre intelligence et notre volonté (le propre de l’Homme !), est un enseignement qui prend tout son sens ici. Aujourd’hui grâce aux recherches scientifiques des 30 dernières années, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les femmes n’ont plus besoin de nier leur fertilité – caractéristique essentielle de leur féminité – pour la contrôler. Que demande le peuple ?

Allez, trêve de métaphysique, soyez pragmatique :

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PS : les méthodes naturelles d’observation du cycle = une alternative crédible à la contraception ? Nous ne sommes pas seules à y croire puisque le site methodes-naturelles.fr est répertorié sur la page de la journée mondiale de la contraception. Hauts les cœurs !

Méthodes naturelles, cycle féminin, contraception, auto-observation, fertilité, pilule