Observer plutôt que calculer un cycle !

Apprenez à observer les cycles menstruels, les risques des calculs et explorez une méthode naturelle pour mieux comprendre votre corps.
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Sophie Mercier

Un aperçu sur le cycle menstruel

Sur Internet, on est inondé par des phrases comme « calculez votre cycle », « prévoyez votre ovulation », ou encore « déterminer vos jours de fertilité »… On pourrait penser qu’on est des robots, mais heureusement ce n’est pas encore le cas.

Des cycles uniques mais imprévisibles

Bien que les cycles menstruels varient généralement entre 20 et 35 jours, chaque femme est différente, et les fluctuations d’un mois à l’autre peuvent être considérables. Que vous souhaitiez tomber enceinte ou, au contraire, éviter une grossesse, il est crucial de ne pas se laisser piéger par les normes telles que les 28 jours ou le fameux 14ème jour, qui peuvent induire en erreur et alimenter les idées reçues comme « l’ovulation est imprévisible » ou « les méthodes naturelles sont inefficaces ».

Les risques de calculer

Pour être franc, si votre objectif est de concevoir un enfant, calculer vos cycles pour anticiper vos ovulations peut mener à des mois d’attente. Cela pourrait aussi retarder l’identification de problèmes potentiels (comme une absence d’ovulation, une phase lutéale trop courte, ou un manque de glaire cervical, etc.). Même si c’est regrettable, il ne s’agit là que d’un petit désagrément.

Un témoignage personnel

Pour ceux qui préfèrent ne pas avoir d’enfant, laissez-moi partager mon expérience. Après la naissance de nos deux premiers enfants, nous n’étions absolument pas prêts à en accueillir un troisième. Je n’étais pas vraiment partante pour la pilule, et un peu réticente face au stérilet. J’ai donc décidé de suivre ce que je pensais être des méthodes naturelles, en calculant mes cycles, que je savais très réguliers… en prenant même une petite marge. Cependant, un cycle un peu plus court, associé à une sortie romantique, a brisé mes espoirs de planification. La nature a su tirer parti de la situation, et j’ai finalement accueilli un « bébé surprise » !

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La découverte de la méthode sympto-thermique

Après la naissance de ce troisième enfant, nous n’étions pas du tout prêts pour un quatrième, ni pour une nouvelle tentative de calcul de mes cycles. J’avais déjà prévu un rendez-vous chez le gynécologue pour poser un stérilet, que l’on m’avait décrit comme pratique. Mais, par pur hasard, nous avons décidé de rencontrer une professionnelle de la méthode sympto-thermique, choisissant d’apprendre la MAO (Méthode d’Auto-Observation) enseignée par le CLER. Ce fut une excellente décision : nous avons assisté à une soirée agréable en tant que couple et nous en sommes ressortis… convaincus. Nous avons commencé à observer notre corps, et il s’est avéré que cela fonctionnait bien mieux.

Une découverte enrichissante

Ce que nous avons appris au cours de ce processus a largement dépassé le simple cadre de la contraception, mais cela, c’est une autre histoire.

Un proverbe à retenir

Je souhaite conclure avec un proverbe créole que ma responsable haïtienne m’a récemment partagé : « byen conté, mal kalkulé ». En d’autres termes, cela pourrait se traduire par « des calculs trop précis donnent de mauvais résultats ». À bon entendeur !

Sophie Mercier

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