Introduction à l’été
Cette année, les astronomes ont signalé que le solstice d’été, ou le jour le plus long de l’année, a eu lieu hier, le 20 juin. Mais quand débute officiellement l’été : le 20 ou le 21 juin ? Tout dépend du fuseau horaire. Peu importe maintenant que nous soyons le 21, même aux Caraïbes… l’été est bel et bien de retour !
Les cycles de la femme et des saisons
Depuis des temps immémoriaux, l’humanité établit des liens entre le cycle féminin et le cycle des saisons. Les deux cycles symbolisent la fécondité de la nature, bien que cela varie selon les régions et leurs climats.
Dans les Caraïbes, les quatre saisons n’ont pas vraiment de sens ; nous parlons plutôt de saison sèche et de saison humide. Cependant, comme en Afrique, les femmes peuvent être conscientes de leur fertilité à travers ces saisons : fertile durant la saison humide et non fertile pendant la saison sèche. C’est assez parlant !
Les phases du cycle féminin et leur corrélation avec les saisons
En Occident, on attribue une saison à chacune des quatre phases du cycle menstruel : les règles, la phase pré-ovulatoire (une période d’infertilité relative), la phase ovulatoire (la période fertile), et enfin la phase post-ovulatoire (une période d’infertilité totale, car une nouvelle ovulation ne peut pas se produire). Et c’est dans cet ordre chronologique.
Des sagesses anciennes, souvent véhiculées par des légendes ou plus récemment par les écrits de Miranda Gray sur le « féminin sacré » et les énergies cycliques, évoquent cette image :
- Printemps : phase pré-ovulatoire et de la Vierge (renouveau et inspiration),
- Été : phase ovulatoire et de la Femme Mariée (plénitude énergétique et fécondité),
- Automne : phase post-ovulatoire et de l’Enchanteresse (pouvoir sexuel et capacité d’envoûtement),
- Hiver : règles et de la Sorcière (déclin de l’énergie et introspection).
Cela vous parle ? Si oui, des descriptions plus détaillées sont disponibles ailleurs.
Réflexions et exploration personnelle
Je partage cela car c’est un sujet qui m’intéresse, bien que cela reste un peu flou pour moi en tant qu’ingénieure. Je vous promets de tenter d’identifier ces phases en moi à l’avenir et de vous tenir informés. Peut-être ai-je effectivement plus d’idées d’articles durant ma phase de Vierge ?
Une association simplifiée
Pour ceux qui préfèrent une approche plus simple, je propose une version qui fait écho davantage au cycle solaire qu’au cycle lunaire :
- Automne : règles (nouveau départ de la rentrée et feuilles rouges tombant),
- Hiver : phase pré-ovulatoire où tout semble endormi,
- Printemps : saison de la fertilité, des fleurs et des amours,
- Été : saison du fruit (si la fleur a été fécondée) qui mûrit, au chaud.
Notez que certaines femmes n’expérimentent pas la phase d’hiver, c’est-à-dire ces jours d’infertilité entre les règles et l’ouverture de la période fertile. Il peut arriver que la glaire cervicale, signe de fertilité et annonciatrice du retour du printemps, soit observée dès la fin des saignements. Pour apprendre à reconnaître précisément ces « saisons » de votre cycle, envisagez de suivre une formation sur l’observation de la fertilité avec une conseillère certifiée.
Conclusion : Réflexion sur le 21 juin
Revenons au 21 juin et voyons cela sous un angle métaphorique : la température grimpe, la terre se dessèche, et il est trop tard pour planter de nouveaux semis. Quand on souhaite éviter une grossesse…
… bel été à mon chéri !
Addendum du 21 juin 2017
Je suis tombée par hasard sur un diagramme climatique l’autre jour, et devinez à quoi cela m’a fait penser ? Bien que cela ne corresponde pas parfaitement aux différences hormonales d’un cycle menstruel, il est intéressant de noter que la glaire cervicale (indiquée en bleu) observée durant la période fertile, combinée à une courbe de température basale (en rouge), révèle des similitudes avec un diagramme de cycle féminin.
J’ai également repensé au symbole « soleil » utilisé par la Fondation SymptoTherm pour illustrer la phase infertile post-ovulatoire en symptothermie, évoquant à la fois la sécheresse ressentie au niveau de la vulve et le plateau de température basale.