Une Réflexion Fondamentale sur le Cycle Féminin
Un moment marquant déclencheur de ce blog a été une discussion approfondie avec une monitrice spécialisée dans la méthode sympto-thermique d’observation du cycle féminin. Elle a commencé par une phrase frappante : « Une femme a constamment un bébé dans son esprit. » (Note : ou bien si elle ne l’a pas dans son ventre, il est fort probable qu’elle l’ait dans son esprit… et de manière très littérale cette fois-ci).
L’Incontournable Désir de Maternité
En effet, nous avons évoqué que, souvent, une femme porte en elle le désir d’un enfant. C’est impressionnant, elle appartient à une génération d’avant Mai 68, visiblement.
Elle poursuit son explication : « Lors de la première phase de son cycle, elle prépare le nid : tout d’abord, elle fait le nettoyage (ce n’est pas la partie la plus réjouissante), puis elle coud et installe un joli berceau. Au cours de la deuxième phase, elle se persuade que le bébé est présent : elle chauffe un peu plus l’atmosphère, se gâte, berce… jusqu’à ce qu’elle fasse face à la désillusion (et à un certain mécontentement) en réalisant qu’elle a été trompée ; qui ne le serait pas ? Mais elle refuse d’abandonner, et recommence. Peu importe, elle fera le ménage, coussera, installera…
Une Femme, un Engagement pour la Vie
Une femme est là… pour la vie.
Son esprit, son humeur, sa sexualité, son niveau d’énergie, ses choix de contraception, sa libido (qui augmente progressivement jusqu’à l’ovulation), ses occupations, que ce soit avec son partenaire, son responsable, ou le livreur… doivent en quelque sorte s’y adapter.
J’admets avoir réalisé un grand pas en intégrant (et en acceptant) cette vérité : qu’on le veuille ou non, chaque mois, mon corps désire un enfant et il s’arrange pour le recevoir. Ce désir, qu’il soit conscient ou non selon les périodes de la vie, est d’une intensité (naturelle) extraordinaire.
Une Vision Équilibrée de la Maternité
Pour préciser, je ne suis ni une madone moderne, ni une fervente défenseuse du féminin sacré, ni une inconditionnelle de la vie, ni une écologiste radicale. Je n’ai rien contre ceux qui adoptent ces positions, car souvent, ce sont eux qui font avancer les discussions… Mais je maintiens généralement une approche plutôt modérée dans mes réflexions.
Cela dit, grâce aux niveaux de connaissance (merci aux chercheurs) et d’émancipation (merci à nos ancêtres) offerts par le XXIe siècle, accepter cette puissance ne signifie en aucun cas devoir avoir un enfant tous les neuf mois, accumuler une grande famille, ou devenir parent à 15 ans, ou avoir un enfant à Port-au-Prince (et pourquoi pas, après tout ?).
Au contraire, comprendre et reconnaître cette force me fait désormais croire qu’il est possible d’agir de manière sensée et responsable, malgré cette pression, grâce à elle.
Et comme le dit Patrick Bruel (je ne peux pas m’en empêcher, j’avais 15 ans en 1999 lors de la sortie de sa chanson « Pour la vie ») : C’est la vie, cette vie nous transforme et remet en question nos petites idées sur tout… J’ai fait un tour sur Google pour retrouver les paroles, mais je crois que je connais l’album par cœur. D’accord, désolée pour les jeunes, je me retire.
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