Une diversité de méthodes pour gérer sa fertilité
Chaque approche pour gérer sa fertilité est unique. Que vous optiez pour la méthode Billings, la méthode sympto-thermique, ou MAO (auto-observation), l’usage d’un appareil mesurant la température ou détectant l’ovulation par les urines, toutes partagent un aspect essentiel : l’esprit de communauté.
Des communautés engagées
De nombreuses communautés se forment autour de ces méthodes, incluant des utilisatrices, des moniteurs et des groupes Facebook privés, particulièrement en français pour la Symptothermie ou les Méthodes Naturelles, qui ont également leur équivalent en anglais avec un nombre croissant de membres.
Pourquoi se regrouper ?
Au-delà d’apporter des connaissances, chaque méthode souligne l’importance de se rassembler et de recevoir du soutien, surtout au début lorsque l’on explore ses cycles. Cela s’explique pour plusieurs raisons :
- Les jeunes femmes ne sont pas toujours initiées dès l’adolescence à la connaissance de leur corps, il est donc crucial de rattraper ce temps perdu.
- Ces méthodes peuvent sembler en décalage avec les normes sociétales, et les pratiquantes ont besoin d’un environnement de soutien.
- Ces approches n’apparaissant pas toujours modernes ou fiables, il est important pour les femmes de se sentir rassurées dans ce choix.
Mon expérience personnelle
Pour ma part, j’ai bénéficié de l’accompagnement d’une monitrice au début de mon parcours, et cela m’a été essentiel pour explorer, comprendre et être convaincue de cette méthode. Ce fut également une étape cruciale pour mon couple, car, plus qu’avec d’autres méthodes, celle-ci implique activement le partenaire masculin. Comme le souligne le site de la méthode Billings : « le témoignage d’un couple pratiquant la méthode avec bonheur est inestimable ».
Accès à l’accompagnement en France
Pour ceux qui souhaitent être accompagnés en France dans l’une des trois principales méthodes répertoriées, des ressources sont disponibles ici :
Une première étape essentielle
Il est à espérer que cet accompagnement ne soit qu’une première étape, nécessaire occasionnellement durant des périodes délicates (comme le post-partum), afin que ces communautés ne remplacent pas les contributions du gynécologue et du pharmacien, que l’on souhaite éloigner de la gestion intime de notre fertilité !
